à Bouguenais

A l’appel d’Alternatiba et du Mouvement Des Grenouilles Non Violentes, le 13 novembre à partir de 15h30, ils étaient une petite centaine, dont des membres de BASE, riverains de l’aéroport de Nantes Atlantique à venir faire une petite sieste d’une demie heure dans l’aérogare, la tête sur l’oreiller, certains en pyjama ou en chemise de nuit, avec ou non leur doudou. Une petite centaine, c’est 2 fois moins que les infractions des compagnies aériennes (mention particulière à Volotea) qui depuis le printemps ne respectent pas le maigre couvre-feu interdisant en principe atterrissage et décollage d’aéronefs entre minuit et 6 heures du matin. Ces manifestants réclament déjà le respect du couvre-feu, son extension à 8 heures consécutives (soit de 23h à 7h), la norme de sommeil préconisée par l’OMS. Ils insistent aussi sur la nécessaire réduction du trafic aérien, coresponsable de l’excès d’émissions de CO2 qui aggrave la crise climatique.

Il existe à Bouguenais une commission « urgence climatique » managée par M. A Béraud, chargé de mission à la Mairie. Une réunion a lieu mardi soir 15 novembre. Sera-t-elle le moment choisi par la municipalité pour faire son mea-culpa après le lamentable abattage des 5 chênes centenaires près de la gendarmerie qui avait rencontré l’opposition de plus de 2000 signataires de la pétition contre cette mise à bas ? Ou plus probablement y entendra-t-on un discours lénifiant destiné à endormir les citoyens attentifs à la sauvegarde des arbres sur la commune ?